grio bantou semi bantou - NOTE CRITIQUE

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VOIX ET MUSIQUE AUX SERVICE DES TRADITIONS AFRICAINES
 
Il Était une fois, un quarto de jeunes ambitieux qui en voulait à mort à la culture locale de leur pays. C’est l’histoire du LAWAL BAND qui a voulu ouvrir une nouvelle dimension culturelle à la musique Camerounaise et qui n’a cessé de se confondre ces derniers temps aux styles venus d’ailleurs. C’est de là qu’est parti le combat de ces jeunots qui essaient tant bien que mal d’imposer le style Afro-new-jazz revisité dont ils se servent pour se réconcilier avec nos habitudes ou plus tôt nos coutumes musicales.
            Du festival medumba en 2006 à Banganté à celui du Ndindja AWard Africa 2008, en passant par de nombreuses prestations sur les plateaux tel celui du CCF de douala à l’occasion de la fête de la musique 2006, 2007, 2008, ou dans de nombreux cabarets. On peut dire ici que ce groupe a fait du chemin. Mais attention ! il ne s’agit pas ici d’une quête pour leur propre gloire. C’est en effet à travers ses chansons que le LAWAL BAND met au premier palier, la mise en valeur des réalités culturelles de l Afrique.
       Innovation ! Voilà l’arme tant convoité par MIMI YVY, VICKY MANDJAWA, PASCAL MEFO’O et LAWAL TENG’SI, tous membre du LAWAL BAND. Réflexion faite, il serait injuste de croire qu’ils n’y sont jamais arrivés à se l’approprier. C’est donc à travers un mariage sonore que ceux-ci réveillent le traditionalisme qui sommeille en chacun d’eux, mais aussi, offrent une promenade dans les savanes, forêts et montagnes de l’Afrique …Oui, la diversité ; cela fait aussi partie du domaine de prédilection de ce groupe. Pour les 12 titres présentés, on a tout de suite la joie de découvrir bikutsi, benskin, magabeu, bala, des rythmes revisité à la façon du LAWAL BAND, qui, minutieusement, les exécute en « Guemba », langue des peuple des haut plateaux de l’ouest Cameroun, en « Boulou » du Sud Cameroun, « Medumba » département du Ndé à l’Ouest Cameroun …. Il faut dire que c’est partager entre joie, tristesse et nostalgie que l’on s’accorde à écouter ces belles notes de critiques sur nos mœurs, changées aujourd’hui en maux qui minent la société bantu et semi bantu. En effet, l’Afrique a souffert de plusieurs maux, et pour le LAWAL BAND, cette souffrance est encore palpable de nos jours. C’est d’ailleurs pour cette raison, que le 04 octobre 2008, lors de l’apero-concert qu’il a donné au centre culturel français (Blaise Cendras de douala), une pléthore de thème mettant en exergue ce mal-être a été déballé devant un public assoiffé de culture. On a même lorgner, d’aucun amassé sur la terrasse du CCF de Douala, où ils ont pu pongéLeurs yeux remplis de larmes lors de la prestation de « MUCHIE ». Un régal acoustique qui n’est en réalité qu’une fusion de la voix mélancolique de LAWAL TENG’ SI, guitare, percussions (djembe, calebasse, bouteilles de verre, de graine  de maïs…), et quelques effets spéciaux (bruits d’oiseaux qui roucoulent dans la forêt, et chute d’eau). Dans cette chanson, LAWAL BAND raconte les misères auxquelles un orphelin doit quotidiennement faire face pour survivre, et s’insurge contre ceux-là qui méprisent ces orphelins laisser pour compte.Pourtant, certains musiciens aussi traditionalistes tel CALVIN YUG (équipe du Sud) se prête à opposer cet Afro-new-jazz au sawa blues de MUNTU VALDO, ou au blues jazz d’ISMAELO. Ce qui pousse celui-ci a se demander pourquoi utilisons nous toujours des gammes mineurs ? L’Afrique, dit –il, se plaint et se plaindra toujours, alors inutile de montrer aux occidentaux nos chaudes larmes. Il est temps de composer joyeux pour montrer qu’on peut s’en sortir tout seul. Et pourtant, il ne s’agit pas toujours de tristesse quand on parle du LAWAL BAND. Et oui ! le show dont les décibels vous envoient tout droit dans l’apesanteur, fait aussi partie des préoccupations du répertoire du groupe. « Ni hi Douma », « Guang Guang Gu », qui respectivement s’insurgent contre les voleuses d’époux et le commérage, sont d’ailleurs très cadencées. C’est donc là ou se situe l’école à la lawal band qui recommande à chaque artiste Africain de se prêter à un mariage entre polyvalence et originalité pour piétiner tout ceux-là qui sabotent la culture Africaine. Combat certes rude, mais le LAWAL BAND n’a pas encore dit son dernier mot.
 
                                                       Fidèle Ntoogue
                                                                  Journaliste au Popoli
 
 
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