Lawal Teng’si TENE GUILLAUME SIMEON de son nom propre est né à Melong dans le département du Moungo des parents agriculteurs eux-mêmes migrés de leur Bameka natal en quête de terres plus fertiles. Il est très tôt baptisé sous le prénom de Guillaume et connaît un parcours brillant dans les écoles primaires de Melong qu’il quitte 1989 pour aller continuer ses études à Yaoundé. Mais ici rien ne sera plus comme avant. Il doit se battre pour vivre d’abord et régler sa scolarité ensuite. Inscrit au collège Vogt où la musique est presque une doctrine, il apprend ses premiers accords auprès d’un certain Henri alors professeur de musique. Ce qu’il met en application dans au cour de ses interventions au sein de la chorale Saint Laurent de Mvolié que dirige Monsieur Raymond Pende en 1997. Sa vie devient de plus en plus dure et il abandonne le chemin de l’école pour se consacrer à quelques petites activités de subsistance tout en continuant à prendre des cours de guitare. Il occupe une chambre au quartier Nsimeyon qu’il partage avec un cousin. Il est coiffeur, vendeur à la sauvette, aide maçon, photographe, bref tout ce qu’un jeune peut faire pour survivre. Malgré les vicissitudes de la vie, il n’abandonne pas et se dit plutôt que souffrir n’est pas mourir et cette philosophie lui booste le moral. Mais c’est encore plus difficile pour lui à Yaoundé et l’artiste décide de s’installer à Douala où Monsieur Ngassifang Henri lui donne la chance de jouer dans un hôtel de la place en août 1999. Il est reste malgré tout très proche de la chorale et intègre à Douala les rangs de la chorale Mages d’Orient de Bali sous la coordination de Monsieur Christian Mbah lui aussi grand maître de musique. Il y cultive son vocal qu’on lui reconnaît aujourd’hui être un constituant très particulier de son charme. Il se fait très vite un nom et c’est ainsi qu’il est sollicité pour jouer avec le groupe West Songs comme guitariste chanteur. Il y connaîtra tous les plaisirs et les grands moments de la scène, la maîtrise du public, « c’était pour moi plus qu’une école où je devais évaluer mes prestations et mes compositions » soutient le jeune artiste émergent. Il grandira en sagesse et en expérience au gré de nombreuses tournées avec le West Songs, ses participations à de nombreux festivals: le festival Medumba’a 2004 et 2006 qui lui ont valu plusieurs palmes d’or, le Colatier 2006, le Massao 2003 et 2007, la Journée Mondiale de la Musique avec le centre culturel français en 2007, le festival Ndjindja Awards en 2008 etc. Par ailleurs, Lawal s’intéresse beaucoup à Brassens dont il interprète les œuvres en faisant le tour des cabarets. C’est sans doute ce qui lui a valu le petit sobriquet du « BRASSENS DES HAUTES TERRES». Malgré la scène, les tournées et la manche dans les cabarets et bars restaurants, Lawal Teng’si n’oublie pas qu’il est tenu par l’obligation de résultats, d’aller plus loin s’il veut sortir de l’ordinaire. Il suit donc avec assiduité les cours de son nouveau maître Monsieur Assa’a Telong, un grand frère qui lui apprend une lecture approfondie de la musique. Le jeune artiste le fait déjà si bien que le directeur de STV (Spectrum television), Monsieur Mactar Silla, le découvre en octobre 2005 et négocie avec lui une prestation à la télé dans l’émission « Carrefour » animée par Stéphane Nguiffo. Après un premier passage réussi, il sera plusieurs fois invité avant d’être lui aussi promu par le directeur, animateur de l’émission « Chant et poésie » avec Michel Penda à la réalisation. Ce flirt avec la télévision le convainc tant les téléspectateurs sont nombreux à lui demander où on peut trouver ses œuvres. La gêne qu’il éprouve à répondre à cette question nourrie davantage son projet de mettre sur le marché un album pour étancher, dans un avenir très proche, la soif de son petit public qu’il a décidé de décupler par un travail bien fait.
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Lawal Teng’si TENE GUILLAUME SIMEON de son nom propre est né à Melong dans le département du Moungo des parents agriculteurs eux-mêmes migrés de leur Bameka natal en quête de terres plus fertiles. Il est très tôt baptisé sous le prénom de Guillaume et connaît un parcours brillant dans les écoles primaires de Melong qu’il quitte 1989 pour aller continuer ses études à Yaoundé. Mais ici rien ne sera plus comme avant. Il doit se battre pour vivre d’abord et régler sa scolarité ensuite. Inscrit au collège Vogt où la musique est presque une doctrine, il apprend ses premiers accords auprès d’un certain Henri alors professeur de musique. Ce qu’il met en application dans au cour de ses interventions au sein de la chorale Saint Laurent de Mvolié que dirige Monsieur Raymond Pende en 1997. Sa vie devient de plus en plus dure et il abandonne le chemin de l’école pour se consacrer à quelques petites activités de subsistance tout en continuant à prendre des cours de guitare. Il occupe une chambre au quartier Nsimeyon qu’il partage avec un cousin. Il est coiffeur, vendeur à la sauvette, aide maçon, photographe, bref tout ce qu’un jeune peut faire pour survivre. Malgré les vicissitudes de la vie, il n’abandonne pas et se dit plutôt que souffrir n’est pas mourir et cette philosophie lui booste le moral. Mais c’est encore plus difficile pour lui à Yaoundé et l’artiste décide de s’installer à Douala où Monsieur Ngassifang Henri lui donne la chance de jouer dans un hôtel de la place en août 1999. Il est reste malgré tout très proche de la chorale et intègre à Douala les rangs de la chorale Mages d’Orient de Bali sous la coordination de Monsieur Christian Mbah lui aussi grand maître de musique. Il y cultive son vocal qu’on lui reconnaît aujourd’hui être un constituant très particulier de son charme. Il se fait très vite un nom et c’est ainsi qu’il est sollicité pour jouer avec le groupe West Songs comme guitariste chanteur. Il y connaîtra tous les plaisirs et les grands moments de la scène, la maîtrise du public, « c’était pour moi plus qu’une école où je devais évaluer mes prestations et mes compositions » soutient le jeune artiste émergent. Il grandira en sagesse et en expérience au gré de nombreuses tournées avec le West Songs, ses participations à de nombreux festivals: le festival Medumba’a 2004 et 2006 qui lui ont valu plusieurs palmes d’or, le Colatier 2006, le Massao 2003 et 2007, la Journée Mondiale de la Musique avec le centre culturel français en 2007, le festival Ndjindja Awards en 2008 etc. Par ailleurs, Lawal s’intéresse beaucoup à Brassens dont il interprète les œuvres en faisant le tour des cabarets. C’est sans doute ce qui lui a valu le petit sobriquet du « BRASSENS DES HAUTES TERRES». Malgré la scène, les tournées et la manche dans les cabarets et bars restaurants, Lawal Teng’si n’oublie pas qu’il est tenu par l’obligation de résultats, d’aller plus loin s’il veut sortir de l’ordinaire. Il suit donc avec assiduité les cours de son nouveau maître Monsieur Assa’a Telong, un grand frère qui lui apprend une lecture approfondie de la musique. Le jeune artiste le fait déjà si bien que le directeur de STV (Spectrum television), Monsieur Mactar Silla, le découvre en octobre 2005 et négocie avec lui une prestation à la télé dans l’émission « Carrefour » animée par Stéphane Nguiffo. Après un premier passage réussi, il sera plusieurs fois invité avant d’être lui aussi promu par le directeur, animateur de l’émission « Chant et poésie » avec Michel Penda à la réalisation. Ce flirt avec la télévision le convainc tant les téléspectateurs sont nombreux à lui demander où on peut trouver ses œuvres. La gêne qu’il éprouve à répondre à cette question nourrie davantage son projet de mettre sur le marché un album pour étancher, dans un avenir très proche, la soif de son petit public qu’il a décidé de décupler par un travail bien fait.